15 :12, Paris, le 6 janvier. Le retour à la vie active, c’est dur
1 semaine de vacances, c’est bien. 2 semaines, c’est mieux. Le premier lundi de janvier, c’est dur. Et voilà, c’est fini la belle vie, les couchers tôt le matin, les réveils tôt l’après-midi, les heures à regarder les vitrines du Printemps, la moyenne à 500 pages de roman lues / jour, les siestes avec le chat à ronronner de concert, les bains de 2 heures avec mon chéri à s’arroser de bon cœur.
A la place je retrouve mon bureau chez le client, les yeux qui veulent pas s’ouvrir le matin, les aiguilles qui veulent pas tourner plus vite pendant la journée, le métro qui veut pas avancer le soir ; les emails qui commencent par « can we hold a meeting tomorrow morning before 9 :00… », les coups de fil qui commencent par « tu es où ? Tu peux passer dans mon bureau ? », et surtout, les heures à s’ennuyer devant l’ordi en attendant qu’on m’envoie « ce truc là, tu sais ? J’aurais besoin d’un coup de main dessus, tu es dispo ? Tu l’as dans 5 minutes, demi-heure max ».
Voyons le bon côté des choses (qui est certes peu évident là tout de suite, mais néanmoins latent).
1. Demain c’est les soldes. Même si je ne peux pas sortir, j’ai toujours mon ordi pour faire les boutiques virtuelles.
2. Fin mars, c’est ter-mi-né !
Eh oui, j’ai enfin reçu mon contrat ! Il a enfin atterri dans ma boîte aux lettres après trois semaines de tribulation postales entre la Nhollande et la France, rédigé tout bien comme il faut, avec marqué en gras « strategy manager » (dès que je les ai reçues, c’est open cartes de visite tellement qu’il est beau mon titre, tellement que c’est le meilleur, tellement que je me la pète, tellement que je l’aime). J’ai aussi le joli formulaire (pré-rempli s’il vous plaît, merci les RH chez Philips) qui va me permettre de bénéficier du statut de non-résident (et hop, 30% de mon revenu n’est plus imposable). Et même, petit miracle en soi, le « employment agreement » en Anglais, celui dont tous les employés doivent prendre connaissance, et qui m’avait déjà auparavant été envoyé à deux reprises… en Nhollandais.
Je peux enfin l’affirmer pour de vrai de vrai : le mercredi 1er avril, je change de job et je vais faire de la stratégie chez Philips. On est à J-85 avant le changement, et ça c’est excitant. J’ai pas idée de la moitié des démarches qu’il faut effectuer pour changer de pays, mais je vais m’y mettre sérieusement. Est-ce qu’il faut écrire une lettre à quelqu’un de l’Etat (le président, le ministère de l’émigration, la garde des Sceaux… Ah non, pas elle, elle est en congé maternité) pour signaler qu’on va s’en aller, que c’est tant pis pour eux, et que c’est plus la peine de nous envoyer des déclarations de revenu à remplir ?
Ce qu’il y a de bon dans ce déménagement, c’est que Philips me paie le déménagement, l’hôtel pendant la période où je serais sans logement, la « relocation agency » qui doit me trouver un appart, et même une prime substantielle de « relocation », probablement au cas où les déménageurs casseraient ma télé (auquel cas je pourrais la remplacer par une salle de projection avec des fauteuils en velours, vu le montant de la prime).
Mais en vrai, ce qu’il y a d’encore meilleur (ne perdons pas de vue les vraies choses authentiques de la vie), c’est que mon amoureux vient avec moi. Eh oui, comme mon cher et tendre va monter une entreprise pour laquelle il doit programmer un logiciel, et qu’il peut bien le programmer de n’importe où, après tout, eh bien il va le programmer depuis les Pays-Bas ! Voilà de quoi faire taire tous les fâcheux qui se moquent de mon habitude de ne sortir qu’avec des geeks. Bon, je ne sais pas si c’est plus mon attrait ou celui des coffee shops qui le fait m’accompagner, mais je suis très soulagée de savoir qu’il va être avec moi dans cette aventure (ce qui devrait m’éviter de finir, comme certains amis qui se reconnaîtront, seule, déprimée et célibataire sous prétexte de se construire un superbe CV).
Voilà, au prochain épisode, Camille va au consulat, Camille met son appart en location ou bien Camille cherche une entreprise de déménagement. Pour l’heure le devoir m’appelle : c’est l’heure du café.
1 semaine de vacances, c’est bien. 2 semaines, c’est mieux. Le premier lundi de janvier, c’est dur. Et voilà, c’est fini la belle vie, les couchers tôt le matin, les réveils tôt l’après-midi, les heures à regarder les vitrines du Printemps, la moyenne à 500 pages de roman lues / jour, les siestes avec le chat à ronronner de concert, les bains de 2 heures avec mon chéri à s’arroser de bon cœur.
A la place je retrouve mon bureau chez le client, les yeux qui veulent pas s’ouvrir le matin, les aiguilles qui veulent pas tourner plus vite pendant la journée, le métro qui veut pas avancer le soir ; les emails qui commencent par « can we hold a meeting tomorrow morning before 9 :00… », les coups de fil qui commencent par « tu es où ? Tu peux passer dans mon bureau ? », et surtout, les heures à s’ennuyer devant l’ordi en attendant qu’on m’envoie « ce truc là, tu sais ? J’aurais besoin d’un coup de main dessus, tu es dispo ? Tu l’as dans 5 minutes, demi-heure max ».
Voyons le bon côté des choses (qui est certes peu évident là tout de suite, mais néanmoins latent).
1. Demain c’est les soldes. Même si je ne peux pas sortir, j’ai toujours mon ordi pour faire les boutiques virtuelles.
2. Fin mars, c’est ter-mi-né !
Eh oui, j’ai enfin reçu mon contrat ! Il a enfin atterri dans ma boîte aux lettres après trois semaines de tribulation postales entre la Nhollande et la France, rédigé tout bien comme il faut, avec marqué en gras « strategy manager » (dès que je les ai reçues, c’est open cartes de visite tellement qu’il est beau mon titre, tellement que c’est le meilleur, tellement que je me la pète, tellement que je l’aime). J’ai aussi le joli formulaire (pré-rempli s’il vous plaît, merci les RH chez Philips) qui va me permettre de bénéficier du statut de non-résident (et hop, 30% de mon revenu n’est plus imposable). Et même, petit miracle en soi, le « employment agreement » en Anglais, celui dont tous les employés doivent prendre connaissance, et qui m’avait déjà auparavant été envoyé à deux reprises… en Nhollandais.
Je peux enfin l’affirmer pour de vrai de vrai : le mercredi 1er avril, je change de job et je vais faire de la stratégie chez Philips. On est à J-85 avant le changement, et ça c’est excitant. J’ai pas idée de la moitié des démarches qu’il faut effectuer pour changer de pays, mais je vais m’y mettre sérieusement. Est-ce qu’il faut écrire une lettre à quelqu’un de l’Etat (le président, le ministère de l’émigration, la garde des Sceaux… Ah non, pas elle, elle est en congé maternité) pour signaler qu’on va s’en aller, que c’est tant pis pour eux, et que c’est plus la peine de nous envoyer des déclarations de revenu à remplir ?
Ce qu’il y a de bon dans ce déménagement, c’est que Philips me paie le déménagement, l’hôtel pendant la période où je serais sans logement, la « relocation agency » qui doit me trouver un appart, et même une prime substantielle de « relocation », probablement au cas où les déménageurs casseraient ma télé (auquel cas je pourrais la remplacer par une salle de projection avec des fauteuils en velours, vu le montant de la prime).
Mais en vrai, ce qu’il y a d’encore meilleur (ne perdons pas de vue les vraies choses authentiques de la vie), c’est que mon amoureux vient avec moi. Eh oui, comme mon cher et tendre va monter une entreprise pour laquelle il doit programmer un logiciel, et qu’il peut bien le programmer de n’importe où, après tout, eh bien il va le programmer depuis les Pays-Bas ! Voilà de quoi faire taire tous les fâcheux qui se moquent de mon habitude de ne sortir qu’avec des geeks. Bon, je ne sais pas si c’est plus mon attrait ou celui des coffee shops qui le fait m’accompagner, mais je suis très soulagée de savoir qu’il va être avec moi dans cette aventure (ce qui devrait m’éviter de finir, comme certains amis qui se reconnaîtront, seule, déprimée et célibataire sous prétexte de se construire un superbe CV).
Voilà, au prochain épisode, Camille va au consulat, Camille met son appart en location ou bien Camille cherche une entreprise de déménagement. Pour l’heure le devoir m’appelle : c’est l’heure du café.
P.S. Mon coeur si tu me lis, je rigole bien sûr : tu viens uniquement pour moi. N'est-ce pas ?
P.S.2 Mystérieux ami qui t'es reconnu, ça va, boude pas, c'est une blague ! Visiblement la nouvelle année a eu quelques effets secondaires favorables à ta vie sociale.
1 commentaire:
Haha, tu traines trop sur Facebook ma chère, tu dois vraiment être en rade au boulot :-)
Bon question démarches rien de particulier à faire si ce n'est de te déclarer non-résident lors de ta déclaration d'impots en 2010, vu qu'en 2009 tu vas payer des impots sur tes revenus de 2008 que tu auras touché en France. Donc tu as le temps :-)
Anyway félicitations pour ton contrat. Sache que je suis actuellement en négo avec Philips Singapour (CLS + Lighting - meeting de 3h ce matin avec eux) pour étudier les possibilités de gérer leur entrepot ici pour eux (ils ont déjà un prestataire mais les relations sont pas super bonnes apparemment :-))
@ plus,
Un mystérieux ami qui s'est effertivement trouvé une nana bien (enfin !!)
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