Après plusieurs semaines de news éparses, après des mois à saoûler tout le monde sur mon prochain départ, après 1 blog, 1 déménagement, 2 allers-retours à Eindhoven, 37 cartons, me voilà à Eindhoven, pour de la vraie.
Et ça y est, après 3 jours de déballage de cartons, de déplacement des fauteuils, d'accrochage, de décrochage et de ré-accrochage des miroirs, tableaux et autres encadrés de lapins crétins (merci Margaux), Alex et moi avons fini (ou presque) de nous installer ici à Eindhoven (on passera magnanimement sur les cartons de bazar divers qui sont arrivés tels quels ici et repartiront probablement de même, intouchés, lorsque nous déménagerons de nouveau vers de nouvelles aventures). Notre petite maison est toute choupinette-miam-miam, et on a plein de place pour des invités : en plus de notre lit, et outre les 2 lits simple dans la chambre d'amis, on a un matelas 2 places, un matelas 1 place, et un lit bébé (que la propriétaire nous a laissé, pensant sûrement que ça nous donnerait des idées intéressantes)
Alex et moi commençons déjà à nous familiariser (lentement) avec la langue néerlandaise, notamment en lisant les sous-titres des programmes en anglais, et en tentant d'interpréter les mots que nous lisons dans la rue. Par exemple, "geen reklame" sur les boîtes aux lettres nous a paru signifier "mort aux annonceurs qui pourissent nos boîtes aux lettres" ; et "gesloten", que nous avons pu lire à de (trop) nombreuses reprises dans les devantures de magasins, aujourd'hui jour du seigneur, nous apparaît comme indiquant que, non contents d'être des feignasses qui ferment les magasins en semaine à une heure à laquelle même les postiers français travaillent encore (c'est dire), les Néerlandais ne daignent même pas ouvrir ne serait-ce qu'une pauvre boulangerie le dimanche matin. Même Ikea est fermé le dimanche. Alex et moi nous attendions pratiquement, lors de notre promenade ce matin, à voir des balles de paille et de poussière rouler au travers des rues désertées, et des chiens errants trottiner anxieusement à la recherche d'un coin d'ombre (ou plutôt d'un abris contre la pluie, on est en Hollande tout de même).
En parlant du temps, ici c'est un peu comme la Normandie : il fait beau plusieurs fois par jour. Ce matin, il pleuvait ; vers 10h30 quand nous sommes allés nous promener, le ciel s'est miséricordieussement arrêté de crachoter pour laisser la place à un grand beau temps. A peine étions nous rentrés que nous avons eu droit à une belle averse, et ainsi de suite toute la journée. A mon avis, pour aller au boulot en vélo, il faut être prêt une bonne heure et demi avant, et guetter les éclaircies. Ceci dit, c'est une bonne nouvelle pour les quelques rares plantes qui me restent encore. Je les ai d'office toutes mises dehors, pour qu'elles se requinquent un peu. Et, pleine d'optimisme, j'en ai même acheté d'autres, qui vont aller dans le parterre devant la maison.
Next step : boulot cremdi 1er avril. Et ça, ça va pas être de la blague.
Et ça y est, après 3 jours de déballage de cartons, de déplacement des fauteuils, d'accrochage, de décrochage et de ré-accrochage des miroirs, tableaux et autres encadrés de lapins crétins (merci Margaux), Alex et moi avons fini (ou presque) de nous installer ici à Eindhoven (on passera magnanimement sur les cartons de bazar divers qui sont arrivés tels quels ici et repartiront probablement de même, intouchés, lorsque nous déménagerons de nouveau vers de nouvelles aventures). Notre petite maison est toute choupinette-miam-miam, et on a plein de place pour des invités : en plus de notre lit, et outre les 2 lits simple dans la chambre d'amis, on a un matelas 2 places, un matelas 1 place, et un lit bébé (que la propriétaire nous a laissé, pensant sûrement que ça nous donnerait des idées intéressantes)
Alex et moi commençons déjà à nous familiariser (lentement) avec la langue néerlandaise, notamment en lisant les sous-titres des programmes en anglais, et en tentant d'interpréter les mots que nous lisons dans la rue. Par exemple, "geen reklame" sur les boîtes aux lettres nous a paru signifier "mort aux annonceurs qui pourissent nos boîtes aux lettres" ; et "gesloten", que nous avons pu lire à de (trop) nombreuses reprises dans les devantures de magasins, aujourd'hui jour du seigneur, nous apparaît comme indiquant que, non contents d'être des feignasses qui ferment les magasins en semaine à une heure à laquelle même les postiers français travaillent encore (c'est dire), les Néerlandais ne daignent même pas ouvrir ne serait-ce qu'une pauvre boulangerie le dimanche matin. Même Ikea est fermé le dimanche. Alex et moi nous attendions pratiquement, lors de notre promenade ce matin, à voir des balles de paille et de poussière rouler au travers des rues désertées, et des chiens errants trottiner anxieusement à la recherche d'un coin d'ombre (ou plutôt d'un abris contre la pluie, on est en Hollande tout de même).
En parlant du temps, ici c'est un peu comme la Normandie : il fait beau plusieurs fois par jour. Ce matin, il pleuvait ; vers 10h30 quand nous sommes allés nous promener, le ciel s'est miséricordieussement arrêté de crachoter pour laisser la place à un grand beau temps. A peine étions nous rentrés que nous avons eu droit à une belle averse, et ainsi de suite toute la journée. A mon avis, pour aller au boulot en vélo, il faut être prêt une bonne heure et demi avant, et guetter les éclaircies. Ceci dit, c'est une bonne nouvelle pour les quelques rares plantes qui me restent encore. Je les ai d'office toutes mises dehors, pour qu'elles se requinquent un peu. Et, pleine d'optimisme, j'en ai même acheté d'autres, qui vont aller dans le parterre devant la maison.
Next step : boulot cremdi 1er avril. Et ça, ça va pas être de la blague.